Faire le choix de se regarder-soi même et de s’accepter tel quel, avec bienveillance
Le processus d’individuation est très douloureux à l’âge adulte. L’ enfant, poussé par l’élan de vie et de vivre, et surtout motivé par la curiosité qui est naturellement présente en lui, va s’individualiser et s’épanouir pour devenir plus tard un adulte heureux et équilibré…La condition est bien sûr qu’il ne soit pas victime de traumatismes ou d’abus de toutes sortes, et qu’il n’y ait pas d’invalidité dans ce qu’il ressent. Il saura alors très bien se fier à ses émotions, exprimer et demander à satisfaire ses besoins sans honte ni retenu et donc devenir un adulte stable et à qui on pourra faire confiance.
A l’âge Adulte, apprendre à vivre pour soi , prendre soin de soi, accueillir et accepter ses besoins, ses sentiments, ses peurs en totale autonomie est douloureux et pénible, car cela fait remonter à la surface des émotions négatives très fortes et très intenses qui n’ont pas eues l’occasion d’être toujours conscientisées, acceptées et soignées. L’adulte étant emprisonné dans de l’impuissance apprise, à ce stade la chose à faire est juste d’apprendre à lire et accueillir ses émotions avec beaucoup de bienveillance envers-soi même en apprenant à remarquer les éléments déclencheurs, et faire successivement de petit changement dans sa vie, guidé par les émotions et besoins.
Lever la tête et décider de regarder l’autre
L’autre permet de mettre des limites saines dans l’expression de nos émotions et dans la satisfaction de nos besoins : « notre liberté s’arrête où commence celle de l’autre« .
Le regard de l’autre sur nous, qu’il soit positif ou négatif, nous permet de prendre conscience de notre propre existence, de notre ETRE en communauté, mais aussi de comprendre et d’assumer les conséquences de nos actes et de nos choix.
Faire le choix conscient d’accepter le regard de l’autre sur notre condition
Ne jamais protester individuellement sur la manière dont l’autre nous « regarde », au contraire écoutons et regardons attentivement ce qui se passe à l’extérieur, et aussi et surtout ce qui se passe à l’intérieur : l’égo. Comment l’autre nous regarde est une information qui peut nous permettre de nous améliorer (ou pas), mais le plus important n’est pas ce que l’autre pense, car ça lui appartient. Le plus important est qu’est-ce que se regard suscite en nous : Du plaisir ? De la honte ? De la joie ? De la colère ? De l’impuissance ? Et comment nous choisissons de réagir face à ce regard.
Laissons nous guider par l’émotion, en prenant bien soin d’identifier l’égo, et ensuite prenons notre place, selon l’appel de nos besoins manifestés.
Tout ce que Dieu fait est bon
C’est bien vrai que tout ce que Dieu fait est bon. Oui, tout ce qu’il fait est bon, que ce qui nous arrive soit qualifié de bon dans le sens que cela nous avantage, ou que cela soit qualifié de mauvais dans le sens que cela vient nuire à ce que nous avons pris pour acquis.
« Tout ce que Dieu fait est bon » est une phrase simple mais magique, qui nous permet de nous ouvrir au lâcher-prise et à la foi profonde et intime que tout ira bien par la suite, car tout ce que Dieu fait est toujours bon pour nous.
Il ne faut pas la considérer comme une phrase échappatoire, pour un déni de la réalité qui semble légitime et approuvé, puisque « tout ce que Dieu fait est bon, au suivant ! ». Réagir ainsi ce serait faire preuve de manque de courage, et ce serait perdre l’essence même de cette formule, et se priver de ce qu’elle a à offrir. « Tout ce que Dieu fait est bon » nous apprend à accepter la réalité, à l’embrasser, et à prendre toute responsabilité qui est nôtre. C’est avoir la sagesse d’esprit de se dire que si cela nous est arrivé au-delà du fait que Dieu soit si bon, avec notre bonne étoile, et l’existence du timing divin parfait, c’est que nous avons encore quelque chose à apprendre, à conscientiser pour en être plus attentif.ve les fois suivantes.
Nous sommes tous.tes héritier.ère.s d’une condition familiale, culturelle, étatique, continentale et historique qui nous dépasse. Avec la formule « Tout ce que Dieu fait est bon » en nous, bien que cela soit un exercice douloureux et souvent improbable, cela nous permet d’accepter les inconvénients de tous ces héritages confondus, sans les fuir, de les comprendre et de les vaincre, cela nous permet aussi parfois de jouir pleinement des avantages qu’ils proposent.
Sortir de l’illusion de l’esprit
La carte que nous avons du monde n’est pas toujours la représentation entière de la réalité, sortir de l’illusion de tout connaître et de tout comprendre (et aussi de tout maîtriser) permet un lâcher-prise qui permettra de nous ouvrir au monde des possibles et à l’infini positif. Il est essentiel à un moment donné de notre cheminement de se fier et de se confier à des personnes prêtent à nous accueillir sans jugement, ni condition, sans intérêts, des personnes sincères avec qui nous pouvons échanger, avec qui se mettre à nue sans honte ni gêne. Ensuite faire du meilleur qu’on peut s’offrir à soi-même et décider de lâcher-prise et d’avancer.
Décider de créer sa propre réalité
Maintenant que :
- nous savons nous recentrer pour écouter nos ressentis sans peur ni jugement mais juste le faire avec bienveillance,
- nous savons nous mettre en action pour combler nos propres besoins sans attendre que cela vient de l’autre,
- nous savons faire face à nos peurs et les analyser
- nous nous faisons confiance à nous-même
- nous savons nous connecter aux ressentis de l’autre, les accepter et les respecter sans les invalider, puis que nous savons nous positionner par rapport à tout ceci.
- nous savons respecter les lois divines, que nous avons compris le cycle de la vie, et que nous gardons la foi que tout ce que Dieu fait est bon pour nous,
- nous savons nous tourner vers des aîné.e.s, des ami.e.s, des professionnel.elle.s lorsque nous souhaitons être écoutés et conseillés sans jugement, pour livrer nos peurs et nos incertitudes,
- nous savons écouter et appliquer les conseils,
- nous savons croire fermement au processus et se laisser faire, lâcher prise et vivre intensément chaque moment,
Tout ce que nous voudrons qui nous concerne directement et personnellement deviendra réalité, d’une manière ou d’une autre.
MDMF