Nous vivons dans des sociétés où tout se passe vite, où le plus important est de consommer rapidement, produire rapidement et où il n’y a pas vraiment de place pour les vieillards, les malades, et les personnes inaptes à cette vie de rapidité.

Il est plus fréquent de voir des personnes décrocher, céder. Des personnes perdre le rythme de la société, et même se perdre eux-mêmes. Ils attendent désespérément que la solution vienne d’autre part que d’eux-mêmes, et donc attendent, sagement ou pas. Mais est-ce que un rapport différent et plus proche à la naissance, à la mort changerait quelque chose ? Est-ce que c’est la pleine conscience de sa propre mort, de sa fragilité et de son éphémérité, sans pour autant en avoir peur, qui procure du goût à la vie ?

MDMF