L’image met en scène une petite fille caucasienne dans un magasin faisant face à des étagères remplies de poupées. Le hic ? Ces étagères ne sont remplies que de poupées noires : aucune de ces poupées ne lui ressemblent. C’est intéressant comme cette configuration précise de choses fait clairement remarqué toute l’importance des informations que véhiculent les jouets à donner aux petits enfants, et souligne surtout cette nécessité d’avoir des modèles qui leur ressemblent à par entière.
Peut-être au fond ce n’est pas tant cette confrontation de stéréotypes raciaux qui pose problème mais une dissonance cognitive parce que tous habitués à voir sur des étagères de magasins des poupées blanches ? Le problème est peut-être que ça pause problème ? Quoi que soit la réponse, le résultat attendu reste le même : cette photographie nous poussent à mettre une conscience sur les problèmes de la société.
Aujourd’hui notre imaginaire est imbibé d’images non représentatives de l’inhérence même de notre être en tant que noirs. C’est avec soin que nous devons construire les schémas mentaux de nos enfants. Ne laissons pas leur éducation et l’image qu’ils ont d’eux-mêmes ainsi que de la communauté à laquelle ils appartiennent être façonnée de manière hasardeuse par la société (encore soit-il que ce soit réellement du hasard).
Ce sont des mécanismes souterrains qui jalonnent les décisions que nous prenons au quotidien. Et ces mécanismes souterrains sont eux construits et nourris par les informations disponibles autour de nous et que nous intégrons. Par quelle information décidons-nous de nous laisser nourrir ?
Crédits image : cnn.com